

métaux récession crise énergétique
Argus des Métaux - Dans le vert, exception faite du cuivre
Posté par : Gaëlle Le Huérou 15.09.2022 à 14h30
L’aluminium montre une progression, en milieu de séance à Londres, porté par les difficultés de production en Europe engendrées par la crise énergétique. Le contrat à trois mois sur le métal léger cote en hausse de 0,9%, à 2.280 $/t. La moitié des capacités européennes de production d’aluminium et de zinc « ont déjà été mises à l’arrêt en raison de la crise énergétique », souligne Eurometaux, l’association européenne des métaux. « Les métaux dont les productions sont électro-intensives pourraient continuer à mieux performer que les autres métaux, à la perspective que la pénurie en électricité exacerbe les tensions cet hiver », suggère Amelia Xiao Fu, stratège pour Bank of China International. « Si la situation devait se prolonger, d’autres fonderies pourraient fermer des capacités », poursuit la stratège. Le zinc évolue lui à l’équilibre, aux alentours de 3.228 $/t. Il s’est retiré depuis la percée effectuée dans la matinée. Fitch Solutions prévoit que le déficit du marché mondial du zinc va se creuser à 228.000 tonnes en 2022, comparé au déficit de 48.000 t enregistré en 2021, avant de basculer en excédent, aux alentours de 13.800 t, en 2023. Seul le cuivre apparaît en retrait (-1%) depuis l’ouverture, à 7.720 $/t. Le plomb grapille 0,1%, l’étain 0,2% et le nickel 0,4%.
L’or s’inscrit en repli ce matin, les investisseurs tablant sur un relèvement significatif des taux d’intérêt (75 points de base, voire 100) par la Réserve fédérale américaine. Il cède 0,6%, à 1.684 $/once, après avoir touché plus tôt en séance son plus bas niveau depuis le 21 juillet.


Déchets & seconde fusion : un écosystème bouleversé
Panorama des métaux secondaires
Les professionnels du recyclage métallurgique suivent avec une attention soutenue, mais aussi avec le détachement de ceux qui s’inscrivent dans le temps long, les atermoiements de la politique économique américaine et ses répercussions...
