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Nickel et palladium : les ventes 2020 de Norilsk Nickel impactées par la Covid-19

Posté par : Gaëlle Le Huérou 10.12.2020 à 08h00

Moscou. - Norilsk Nickel a vendu moins de nickel et de palladium au marché cette année que ce qu’il a produit, compte tenu de la baisse de la demande, affectée par la pandémie de Covid-19, a indiqué le chef des ventes du producteur russe.

La demande a augmenté depuis la première vague de Covid-19, qui s’est abattue sur le monde en début d’année, mais malgré cela, elle ne va pas retrouver ses niveaux de pré-crise avant 2022. « Certains secteurs commencent à souffler, notamment celui des constructeurs automobile, ce qui n’empêche pas que d’autres soient dans des situations encore très compliquées, comme le secteur aéronautique », précise Anton Berlin, directeur des ventes de Norilsk Nickel.

Les ventes de nickel et de palladium devraient reculer de quelque 5 à 7% cette année par rapport aux 230.000 tonnes de nickel et aux 3 millions d’onces de palladium vendues en 2019. Norilsk Nickel espère pouvoir vendre les stocks constitués pendant la pandémie en 2021. Les productions de nickel et de palladium devraient être stables en 2021, celle de cuivre, en revanche, devrait reculer.

Norilsk Nickel prévoit un déficit de marché de 400.000 onces en 2020 pour le palladium et de 100.000 tonnes pour le nickel.

Les ventes de palladium effectuées depuis le Fonds mondial du palladium seront inférieures aux 300.000 à 500.000 onces prévues cette année. Anton Berlin n’a pas précisé quel était le volume détenu par le Fonds. Pour l’alimenter, Norilsk Nickel achète également du palladium auprès de la Banque centrale russe ainsi que d’autres détenteurs, pour ensuite le vendre au marché.

 

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