Novelis continue d’acheter de l’aluminium à Rusal, dans le cadre de contrats conclus avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais depuis le début de la guerre, l’entreprise n’a pas signé de nouvel accord avec le groupe russe, a indiqué le pdg de Novelis, Steve Fisher. Aucune sanction ne s’applique actuellement sur le métal russe, mais de nombreux consommateurs refusent d’acheter de l’aluminium à Rusal, dont la production représente 6 % de l’aluminium mondial, estimée à 70 millions de tonnes cette année. Novelis achète principalement son aluminium au Canada, et les quantités qu’il achète à Rusal sont qualifiées d’insignifiantes par S. Fisher, qui a refusé de communiquer les quantités ou les dates d’expiration des contrats. « Nous honorons les contrats conclus dans le passé avec Rusal. Depuis le début du conflit avec l’Ukraine, nous n’avons pas signé de nouveaux contrats, mais les choses pourraient changer à l’avenir, tout dépendra de l’évolution du conflit », précise S. Fisher.